mercredi, août 10, 2005

TDSD#3 : Systèmes hypernodaux

Le 3e de la série, car il date du début du web, donc de plus tard que les 2 précédents :-)

Ceux qui m'ont connu chez S2i savent trop bien de quoi je veux parler. J'y ai réalisé un vieux rêve qui mijotait depuis le début du web. C'est un environnement de gestion de contenu qu'a on a appelé EGC (devinez pourquoi). Ce système, toujours en utilisation, est basé sur ce que j'ai appelé des structures hypernodales. C'est très abstrait pour celui qui est habitué a monter un site web à partir de page car tout est décomposé est stocké dans une base de données. C'est pas vraiment un TDSD car c'est pas en désordre, sauf pour ceux qui travaillent encore dessus et qui trouve que j'en ai fumé du bon. A ça je répondrai invariablement ceci: J'suis comme ça à jeun, imaginez... Je le laisse dans cette série car c'est un chantier sur du long terme. Ça semble un délire tant que ce n'est pas complêt. Même si les principes sont simples, c'est long à comprendre, ou plutôt long à en saisir la portée. Je ne vais pas présenter ici (en public) l'EGC et les structures hypernodales à la S2i, mais je vais continuer cette réflextion qui mijotte au fils des ans depuis le début du web et même avant. C'est plus une synthèse de la nature de la connaissance croisée au besoin de mettre ces connaissances en application.

Les grands principes qui en font l'essence:
  • Granularité extrême: le savoir décomposable y est décomposé, qu'il s'agisse d'information brute (donnée) ou de savoir faire (code executable). Tout est transformé en noeud.La granularité est rendu gérable par une hiérarchisation du savoir. Cette approche permet de garder le controle sur la complexité tout en permettant la sérialisation et l'accès par chemin (URI ou URL).
  • Autonomie des noeuds: chaque noeud de cette arborescence est en mesure de se représenter au monde extérieur et d'être modifié, aggrégé, restructuré ou détruit sans connaissance supplémentaire. J'y reviens plus loin.
  • Décomposition arborescente multidimentionelle : Le savoir est réparti sur plusieurs dimensions d'informations cohérentes. Dans EGC, la dimension principale est le contenu web (page, paragraphe, libellé, image, hyperlien, ...), dans une autre système, ce pourrait être des données lingiuistiques ou mathématiques. La sécurité, le multilinguisme, l'archivage des versions, sont des exemples de dimensions importantes. L'inspiration vient du AOP. Par-contre, ici, c'est principalement des métadonnées actives.
  • Personification (alias) et dérivation de structure: C'est là où le concept prend sa puissance et où les cerveaux disjonctent au premier contact. Surtout après avoir à peine saisit les principes ci-dessus... On peut faire l'analogie avec les raccourcis de Windows, les Alias de MacOS ou, mieux encore, avec les liens symboliques en Unix, mais la grande différence c'est que cette relation peut être superposé d'un contenu et d'une structure propre. Il en découle que tous les noeuds d'un système peuvent (et doivent) être dérivés d'un seul noeud. Ça ressemble à une forme de génétique informatique.
Les fins cervaux auront conclu qu'on a seulement 2 arborescences : Hiérarchie de composition et généalogie. Et comme il n'y a qu'un seul n'oeud à l'origine du système tout est relié.

C'est assez pour aujourd'hui.

j'y reviendrai promis.

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